Comme à mon habitude, je n’ai pas su patienter, j’ai hier soir lancé la mise à niveau de ma Ubuntu 12.10 vers la version bêta de la prochaine Ubuntu 13.04 Raring Ringtail. La première modification visible à l’écran concerne l’évolution de certaines icônes comme le logo et les fichiers.
La deuxième modification que j’ai instantanément découvert est le nouveau look de Nautilus.
Le dash m’a semblé plus réactif et propose de nouvelles fonctions intéressantes, notamment dans la rubrique « Documents » puisque l’on peut avoir un aperçu de certains fichiers et que l’on peut à partir du dash les joindre à un courriel.
Le dock propose lui aussi de sympathiques évolutions comme la possibilité lorsque une application a plusieurs fenêtres ouvertes de basculer facilement de l’une à l’autre.
Le gestionnaire de mises à jour a également été modifié et plutôt que de faire apparaître la liste de l’intégralité des paquets à mettre à jour, ne sont mentionnées que les applications concernées, libre à vous d’aller voir le détail des paquets impactés.
Le message d’extinction de l’ordinateur a également été modifié.
Quelques gadgets m’ont fait sourire comme dans le menu « Mouse & Touchpad » la fonction test de la souris.
Bien entendu, d’autres nouveautés intéressantes sont au programme d’Ubuntu 13.04 Raring Ringtail. Vous pouvez pour en savoir plus lire les billets d’Ubuntuser et de La vache libre. Vous pouvez également, mais à vos risques et périls bien entendu mettre votre Ubuntu 12.10 à niveau vers cette version 13.04 en tapant simultanément les touches [Alt] et [F2] de votre clavier et en entrant la commande
update-manager -d
Réfléchissez bien avant de cliquer sur « Mise à niveau… » car je n’assurerai pas le SAV puis laissez-vous guider.
Seconde chance, êtes-vous sûr et certain de vouloir tenter l’expérience ?
Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant.
Amusez-vous bien.
Quelle est la différence entre ces deux commandes ?
upgrade
pour mettre à jour ma distribution ?dist-upgrade
pour mettre mon système à niveau ?La plupart des utilisateurs préfère en général procéder à la mise à jour des paquets en entrant les commandes suivantes :
sudo apt get update
pour mettre à jour la liste des paquets puis
sudo apt-get upgrade
pour mettre à jour ces paquets en pensant que la commande dist-upgrade
est réservée à la mise niveau de la distribution mais, est-ce vraiment le cas ?
Voici les définitions que j’ai trouvé en ouvrant un terminal et en entrant la commande :
man apt-get
N’étant qu’à peine plus avancé, j’ai recherché quelques explications complémentaires que j’ai trouvé sur Tech Hamlet.
Cette commande sera utilisée pour mettre à jour dans leur version la plus récente les paquets déjà présents dans notre distribution. En revanche, si la mise à jour d’un paquet nécessite l’ajout ou la suppression d’une dépendance, apt-get upgrade
ne saura gérer l’opération.
Si un nouveau paquet mis à jour entrainait automatiquement la suppression ou l’ajout de dépendances, cela risquerait d’entrainer certains conflits avec d’autres paquets utilisant ces dernières et on se retrouverait avec un paquet mis à jour fonctionnant parfaitement bien mais empêchant d’autres plus anciens de fonctionner correctement. La fonction intelligente de dist-upgrade
permet grâce à son mode de fonctionnement d’éviter ce genre de conflit en gérant l’ordre dans lequel s’effectuent les mises à jour.
Le gestionnaire de mise à jour d’Ubuntu fonctionne de la même façon que la commande apt-get upgrade
. Il peut si besoin est ajouter des paquets mais ne sait les enlever quand cela s’avère nécessaire. C’est pour supprimer ces derniers que parfois il vous propose d’effectuer une mise à jour partielle.
Dans un premier temps, il est recommandé d’utiliser la commande apt-get upgrade
sans omettre de lire ce qu’elle renvoie avant d’appuyer sur la touche [O] pour lancer la mise à jour afin de voir si certains paquets sont conservés.
Si comme dans la capture ci-dessus un tel cas se présente, il convient alors lancer la commande apt-get dist-upgrade
sans oublier de lire attentivement la liste les opérations qui vont s’effectuer avant de valider par la touche [O].
Soyez également prudent si vous devez utiliser ces commandes sur un serveur.
Amusez-vous bien.
C’est aujourd’hui que j’ai décidé de tenter la mise à niveau de ma Ubuntu 10.10 Maverick Merkaat vers Ubuntu 11.04 Natty Narwhal.
Attention, cette dernière mouture est actuellement en version Bêta, je déconseille fortement aux utilisateurs inexpérimentés de se lancer dans cette mise à niveau avant la sortie de le version définitive.
Pour « upgrader », il suffit d’appuyer simultanément sur les touches [Alt] et [F2] afin d’ouvrir le lanceur d’application et d’y recopier la commande suivante :
update-manager -d
qui permet d’ouvrir le gestionnaire de mises à jour avec un beau bouton « Mettre à niveau ».
Après avoir cliqué sur ce bouton, Ubuntu télécharge l’outil de mise à niveau de la distribution.
puis lance cette mise à niveau
Une fois la liste des nouveaux dépôts mise à jour, le téléchargement des nouveaux paquets peut commencer, ce qui avec mon débit « agricole » n’est pas une mince affaire. Le temps estimé chez moi est de 4 heures.
Bien évidement, c’est toujours dans ce genre de situation que la connexion internet plante et ma box a été déconnectée du réseau pendant 30 minutes. J’ai donc dû reprendre la procédure à zéro. Heureusement, les paquets déjà chargés restent en mémoire et le téléchargement reprend là où il en était.
Une fois les paquets téléchargés, l’installation peut enfin commencer. Un hoquet me prend lorsque je lis qu’il y en a pour environ quatre nouvelles heures mais le temps s’accélère et se l’affichage se stabilise rapidement sur deux heures et demi.
L’installation des mises à niveau est presque terminée, je dois renseigner la fenêtre suivante :
Je choisis de garder la version installée. Puis s’ouvre cette nouvelle fenêtre :
Je clique sur « Conserver » afin de garder mes réglages.
Enfin, après 1H20 d’installation des nouveaux paquets commence le nettoyage.
Puis la liste des paquets à supprimer.
C’est enfin le moment de vérité…
…et, avouons le, d’angoisse.
Mais la mise à niveau s’est bien passée comme le montre l’image ci-dessous.
La question est de savoir si je m’habituerai à ce nouveau bureau.
Amusez-vous bien.
Depuis mon installation d’Ubuntu Maverick Meerkat, je n’ai plus la notification des mises à jour dans le tableau de bord mais la fenêtre s’ouvre automatiquement.
Si comme moi cela vous gêne, il est très simple de modifier ce paramétrage.Appuyez simultanément sur les touches [Alt] + [F2] et entrez la commande
gconf-editor
Naviguez dans : apps > update-notifier et décochez la case « auto_launch »
La fenêtre ne s’ouvrira plus automatiquement et vous serez alertés des nouvelles mises à jour directement dans votre tableau de bord.
Amusez-vous bien
Chaque fois qu’une nouvelle mise à jour WordPress est proposée, je suis pris d’angoisses et de sueurs froides car je me demande si tout va bien se passer.
Souvent je suis passé par la réinstallation automatique qui, avouons le a rarement fonctionné du premier coup. J’ai donc réalisée manuellement les mises à jour suivantes mais à cause de mon débit rural, c’était plutôt long et mon site restait inaccessible tant que je n’avais pas fini.
Quand hier soir j’ai vu qu’une mise à jour vers la version 3.0.1, j’ai décidé de procéder de façon légèrement différente.
Amusez-vous bien
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